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63% des électeurs républicains souhaitent que Trump envoie des missiles Tomahawk en Ukraine – Firstpost

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Un nouveau sondage auprès des électeurs républicains montre un revirement remarquable : près des deux tiers des électeurs républicains souhaitent désormais que Trump envoie des missiles Tomahawk en Ukraine. Qu’est-ce qui motive ce changement agressif au sein du parti ? Lire ici

Un nouveau sondage auprès des électeurs républicains probables des primaires montre qu’une nette majorité soutient la proposition du président Donald Trump de vendre des missiles américains Tomahawk à l’Ukraine.

Ce chiffre intervient au milieu d’un débat croissant à Washington sur la question de savoir si les États-Unis devraient doter l’Ukraine d’armes capables de pénétrer profondément en territoire russe, une décision qui représenterait à la fois un saut tactique et un pari stratégique.

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Le système de missile en discussion, tiré pour la première fois par les forces américaines au début des années 1990, a une portée allant jusqu’à 1 500 milles et a été décrit par les analystes comme « changeur de jeu sur le champ de bataille » s’il est déployé à Kiev.

La base républicaine soutient une position plus dure

Selon l’enquête primaire du GOP ukrainien, 63 % des électeurs républicains soutiennent la vente par les États-Unis de missiles de croisière Tomahawk à longue portée à Kiev. Alors que 37 pour cent ont encore exprimé leur rejet.

Alors que les législateurs républicains restent divisés sur la politique globale en Ukraine, le sondage montre que la base républicaine est de plus en plus favorable à une action audacieuse. Le soutien à l’utilisation des missiles Tomahawk reflète un abandon de l’isolationnisme traditionnel vers une position plus interventionniste, caractérisée par l’armement des alliés avec des systèmes de pointe plutôt que par la simple fourniture de munitions par l’intermédiaire de tiers.

Mais ce soutien intervient à un moment où la politique américaine reste incertaine. Une livraison réelle de Tomahawks à l’Ukraine serait peu probable à court terme, car de hauts responsables du Pentagone et de l’OTAN ont mis en garde contre le risque d’escalade avec la Russie.

Courants stratégiques et politiques sous-jacents

Pour Trump, qui envisage d’autoriser de tels transferts s’il revient au pouvoir, les résultats du scrutin représentent un signal politique fort : sa base est prête à la confrontation, à condition qu’elle porte le sceau « Make America Strong Again ». Il existe une conviction croissante au sein du Parti républicain selon laquelle les victoires ukrainiennes sont liées à la force américaine – d’où l’appétit pour les armes qui défient les refuges perçus par Moscou.

Pourtant, les décideurs politiques préviennent que le transfert des Tomahawks franchirait une ligne rouge : cela ouvrirait la porte à des attaques sur le territoire russe qui pourraient pousser la Russie à riposter, augmentant ainsi le risque d’un conflit plus large. Moscou a déjà mis en garde contre une « grave escalade » si de tels missiles étaient livrés à Kiev.

Cette dernière découverte a mis en évidence un réalignement stratégique parmi les électeurs républicains. Début juin 2025, seuls 39 % des électeurs du Parti républicain se disaient favorables à un nouveau financement militaire américain pour l’Ukraine. Ce chiffre s’élève désormais à 47 %, selon le même sondage, ce qui suggère que le soutien virulent de Trump à une aide « sélective et axée sur les résultats » pourrait façonner le sentiment de la population.

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Des analystes cités par Fox Nouvelles a décrit le missile comme un “changeur de jeu sur le champ de bataille”, capable de frapper profondément en territoire russe, tandis que les alliés de Trump affirment que sa vente restaurerait l’influence américaine sans qu’il soit nécessaire de déployer des troupes américaines.

Poutine a vu cela de manière largement négative

Le sondage d’octobre dresse également un tableau clair de l’attitude des républicains à l’égard des principaux acteurs de la guerre. L’opinion favorable de Vladimir Poutine n’est que de 10 pour cent, avec 81 pour cent qui le voient défavorablement, dont près des deux tiers qui ont une opinion “très négative”.

En revanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky bénéficie d’une note positive de 76 %, un tiers des électeurs qualifiant leur impression de « très positive ».

Religion, idéologie et identité en jeu

L’enquête révèle également les fondements culturels et idéologiques de ces opinions. Près de 71 pour cent des personnes interrogées conviennent que l’Ukraine est un pays chrétien et 64 pour cent conviennent que Poutine persécute les chrétiens, ce qui suggère que l’identité religieuse joue un rôle dans la formation des sympathies.

Soixante-dix-huit pour cent des personnes interrogées se sont identifiées comme conservatrices et 41 pour cent se décrivent comme des chrétiens évangéliques ou nés de nouveau, un groupe démographique historiquement attentif aux récits de persécutions fondées sur la foi à l’étranger.

Alors que Trump se positionne comme le favori républicain en 2026, ces résultats suggèrent que sa représentation de l’Ukraine non pas comme un enchevêtrement étranger mais comme un champ de bataille moral et stratégique trouve un écho auprès de la base républicaine.

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