L’équipe nationale féminine de football d’Afrique du Sud, Banyana Banyana, a marqué une étape majeure en obtenant sa place dans la Coupe d’Afrique des Nations féminine de la CAF TotalEnergies 2026, composée de 16 équipes, aux côtés de 11 autres nations.
Cet exploit intervient après une intense série de matches de qualification, qui s’est conclue mardi après-midi, consolidant leur place dans la compétition qui se déroulera au Maroc en mars de l’année prochaine. Les 11 équipes restantes qui n’ont pas réussi les séries éliminatoires participeront désormais à un mini-tournoi pour assurer les quatre dernières places tant convoitées.
Le Maroc, finaliste lors des deux dernières éditions, bénéficiera du soutien fervent de ses supporters locaux dans sa lutte pour remporter le trophée tant convoité. Les hôtes ont raté de peu l’Afrique du Sud lors d’une finale palpitante en 2022, un match qui est depuis devenu une étape importante dans l’essor du football féminin sur le continent.
Alors que la compétition se prépare, les Super Falcons du Nigeria, classés 32èmes au monde, entreront en tant que nation la mieux classée. Avec un palmarès impressionnant de 10 titres, elles viseront à atteindre la 11ème place et à conserver leur statut de force dominante du football féminin africain.
Après le Nigeria, l’Afrique du Sud est classée 45ème, le Cameroun 56ème et le Maroc 58ème, ouvrant la voie à un tournoi très disputé.
Dans une démarche qui souligne l’engagement de la Confédération africaine de football (CAF) en faveur du développement du football féminin, le tournoi de cette année offrira de plus grandes récompenses financières. Le gagnant remportera un montant record d’un million de dollars (environ 17,3 millions de rands), soit une augmentation de 100 % par rapport au prix de l’édition précédente, tandis que la cagnotte globale a augmenté de 45 % pour atteindre 3,475 millions de dollars (60 millions de rands).
De plus, pour encourager l’inclusion et les opportunités, la CAF a lancé une nouvelle initiative qui donne aux 11 équipes perdantes au deuxième tour une seconde chance de se qualifier. Cela garantit que la compétition reste dynamique, donnant à davantage d’équipes africaines la plateforme pour mettre en valeur leurs compétences et leurs ambitions dans la poursuite de la gloire continentale.



















