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Kenny Kunene menace de poursuites judiciaires contre Sinawo Thambo suite à des allégations formulées sur les réseaux sociaux

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L’étoile a vu une lettre de mise en demeure dans laquelle le vice-président de l’Alliance patriotique (AP), Kenny Kunene, menace d’engager des poursuites judiciaires contre le député de l’EFF Sinawo Thambo à cause de publications sur les réseaux sociaux le liant à l’accusé du meurtre Katiso Molefe.

La lettre juridique, datée du 11 octobre 2025, appelle Thambo à retirer une série de messages qu’il a publiés sur la plateforme X et à s’excuser publiquement dans les 48 heures. L’équipe juridique de Kunene affirme que les messages sont diffamatoires et visent à nuire à son image publique.

La controverse découle de messages publiés par Thambo les 8 et 10 octobre dans lesquels il affirmait que Kunene avait payé la caution de 400 000 rands de Molefe, lui avait attribué des appels d’offres pour l’exploitation de bus sur le système de transport Rea Vaya et s’était rendu deux fois chez Molefe. Il a également accusé le président Cyril Ramaphosa d’avoir réintégré Kunene comme MMC des transports de Johannesburg malgré ces liens présumés avec Molefe.

Les avocats de Kunene ont fermement rejeté ces affirmations et appellent à une action immédiate pour mettre fin à ce qu’ils décrivent comme une campagne de désinformation publique. Ils soutiennent que les déclarations de Thambo « contiennent des allégations infondées de comportement illégal et de criminalité » et que les commentaires du député de l’EFF servent à inciter le public et à nuire à la réputation de Kunene.

La lettre, vue par The Star, prévient que des poursuites judiciaires suivront si Thambo ne se conforme pas d’ici mardi matin. Cela inclut également une action civile en dommages-intérêts, indique la lettre.

La réputation de Kunene est en jeu

L’équipe juridique affirme que Kunene a passé plus de deux décennies à bâtir sa carrière dans les affaires et en politique et que ces récentes allégations ont gravement porté atteinte à sa réputation professionnelle et personnelle.

“Notre client est un fonctionnaire et un homme d’affaires respecté”, indique la lettre. “Il occupe actuellement des fonctions dans la ville de Johannesburg. Les postes en question sont non seulement erronés mais ont directement porté atteinte à sa dignité, à sa réputation et à sa position dans la société.”

Les avocats de Kunene affirment également que ces messages ont suscité de nombreuses spéculations, des membres du public et des médias lui demandant à plusieurs reprises de clarifier ces affirmations, qui, selon eux, n’ont aucun fondement factuel.

La lettre exige que Thambo « cesse et s’abstienne » de publier d’autres déclarations qui pourraient être considérées comme diffamatoires ou trompeuses et l’exhorte à empêcher des tiers de le faire en son nom.

Le changement parlementaire alimente le feu

Cet avertissement juridique intervient quelques jours seulement après un échange tendu lors d’une réunion d’une commission parlementaire vendredi. La commissaire de police Fannie Masemola a déclaré aux députés que Kunene avait été vu au domicile de Molefe à deux reprises, une fois dans la propriété et une fois lorsqu’il avait été refoulé à la porte.

Cette déclaration a fait sensation au sein de la commission. La députée de l’AP Ashley Sauls a accusé Masemola de diffuser des informations non vérifiées et a insisté sur le fait que le commissaire aurait dû utiliser le terme « présumé ». Sauls a également accusé la police de mentir sans fournir aucune preuve pour étayer ses affirmations.

La question a depuis suscité un intense débat public, les partis politiques et les utilisateurs des réseaux sociaux commentant le lien entre Molefe et les hauts dirigeants de l’Autorité palestinienne.

Allégations dans les messages de Thambo

Dans ses publications sur les réseaux sociaux, Thambo a déclaré que Molefe, membre de l’AP, avait été arrêté pour deux affaires de meurtre distinctes, dont l’une impliquait DJ Sumbody et ses gardes du corps. Il a affirmé que Kunene était présent lors de l’une des arrestations et que Molefe avait pu obtenir une libération sous caution malgré les graves allégations.

Thambo a également affirmé que Kunene avait attribué à Molefe des appels d’offres liés au réseau de bus Rea Vaya et que les deux hommes avaient été vus ensemble à divers endroits, notamment au Diplomat Club et au Moja Café.

Kunene a nié toutes les allégations.



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