Un tribunal de Jammu a donné 45 jours supplémentaires à l’Agence nationale d’enquête (NIA) pour terminer son enquête sur l’attaque terroriste de Pahalgam du 22 avril qui a coûté la vie à 25 touristes et à un résident local.
Un tribunal de Jammu a accordé une prolongation supplémentaire de 45 jours à l’Agence nationale d’enquête (NIA) pour terminer son enquête sur l’attaque terroriste de Pahalgam du 22 avril qui a coûté la vie à 25 touristes et à un résident local. L’Express indien signalé.
La prolongation, approuvée le 30 octobre par le juge des sessions supplémentaires Sandeep Gandotra, qui a été nommé juge spécial de la NIA, donne à l’agence plus de temps pour déposer un acte d’accusation contre les habitants locaux accusés Bashir Ahmad Jothatd et Parvaiz Ahmed. Les deux hommes ont été arrêtés pour avoir prétendument hébergé les assaillants et leur avoir fourni de la nourriture et un soutien logistique.
En attente des rapports médico-légaux
La NIA a déclaré au tribunal qu’elle avait fait des « progrès significatifs » dans l’affaire, mais qu’elle attendait toujours des rapports médico-légaux sur l’ADN, la balistique, les composants de l’EEI et les données numériques récupérées sur trois terroristes pakistanais tués – Suleman Shah, Hamza Afghani et Jibran – soupçonnés d’avoir perpétré l’attaque.
Le tribunal souligne la complexité de l’enquête
L’avocat de la défense Ashwani Kumar a rejeté ce plaidoyer, arguant que la NIA avait « déjà eu suffisamment de temps » mais n’avait pas réussi à fournir des preuves directes. Cependant, le tribunal a estimé que l’enquête avait été menée « de manière appropriée et professionnelle » et que la nature « complexe et sensible » des éléments de preuve justifiait une prolongation.
Le juge demande un achèvement rapide
Enjoignant aux enquêteurs de terminer l’enquête et de soumettre le rapport final “dès que possible”, le juge a décrit l’attaque de Pahalgam comme un “acte odieux” qui “a choqué l’ensemble du territoire de l’Union”.
Demande précédente de test de dépistage de drogue refusée
En août, le tribunal avait rejeté la demande de la NIA de procéder à une narco-analyse et à un test polygraphique sur l’accusé, affirmant qu’un tel « usage involontaire de techniques scientifiques » violerait l’article 20(3) de la Constitution, qui garantit la protection contre l’auto-incrimination.
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