Home Politic Le tribunal assouplit l’interdiction des feux d’artifice de Diwali

Le tribunal assouplit l’interdiction des feux d’artifice de Diwali

10
0



La Cour suprême indienne a autorisé mercredi l’utilisation de certains feux d’artifice à New Delhi pendant le festival de Diwali, assouplissant une interdiction générale alors même que la capitale lutte contre une pollution atmosphérique hivernale malsaine.

La Cour suprême a déclaré que l’utilisation contrôlée des « feux d’artifice verts » moins polluants développés par des instituts de recherche fédéraux pour réduire les émissions de particules et de gaz serait autorisée pour des périodes limitées entre samedi et mardi.

Pendant Diwali, une importante fête des lumières hindoue, les explosions généralisées de pétards ajoutent aux niveaux déjà élevés de pollution de Delhi.

La ville, qui compte environ 30 millions d’habitants, est régulièrement classée parmi les capitales les plus polluées du monde. Chaque hiver, la ville est enveloppée d’un épais smog.

Lors des pics de pollution atmosphérique, les concentrations de PM2,5 – de minuscules particules en suspension dans l’air qui pénètrent profondément dans les poumons – atteignent régulièrement plus de 60 fois la limite quotidienne recommandée par l’Organisation mondiale de la santé.

L’interdiction de l’utilisation de pétards pendant Diwali a été largement ignorée ces dernières années.

Dans un effort pour équilibrer les célébrations culturelles avec les préoccupations environnementales pressantes, le tribunal a déclaré que seuls les fabricants agréés pouvaient produire des crackers certifiés « verts ».

Les ventes sont limitées à des points de vente spécifiques, chaque produit étant marqué d’un code QR indiquant son contenu chimique.

Les ventes en ligne restent interdites.

La police a reçu l’ordre de former des équipes de patrouille pour garantir le respect des règles et réprimer les contrevenants, tandis que les autorités de protection de l’environnement ont été chargées de surveiller et de signaler la qualité de l’air pendant la période des fêtes.

Les militants écologistes ont exprimé par le passé un fort scepticisme quant à l’efficacité réelle des crackers moins polluants, arguant qu’ils présentent toujours des risques importants pour la santé publique et l’environnement.

Les particules nocives PM 2,5 ont atteint mercredi 75 sur l’indice de qualité de l’air, soit trois fois l’exposition quotidienne maximale recommandée par l’OMS, selon la société de surveillance internationale IQAir.

TRIBUNE DU DIMANCHE



Source link