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Les « mensonges » de Carol Paton ne remplacent pas le journalisme

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UNE FOIS encore, Carol Paton a présenté une pièce de théâtre spéculatif déguisée en journalisme.

Sa dernière chronique, Révélé : Pourquoi les couteaux sont sortis pour le chef des investissements de PIC est un exemple classique de la façon dont les préjugés narratifs et les mensonges peuvent être utilisés comme armes pour tromper les lecteurs et déformer la vérité.

L’article de Paton repose presque exclusivement sur des conjectures. Il construit une histoire fantastique de corruption et de chaos au sein de la Société d’investissement public (PIC) sans produire la moindre preuve nouvelle et vérifiable.

Au lieu de cela, il traîne dans la boue le nom du directeur des investissements du PIC, Kabelo Rikhotso, liant sa suspension procédurale à la transaction AYO Technologies de 2017, un accord de longue date qui a précédé son arrivée au PIC de près de cinq ans.

Soyons clairs : le PIC lui-même a confirmé que la suspension préventive de Rikhotso « ne constitue pas une conclusion ou un constat d’irrégularité ». Cependant, Paton traite cela après coup, préférant tisser un réseau de mensonges qui implique la culpabilité par la répétition et l’insinuation. Ce n’est pas du journalisme. C’est un programme de désinformation.

Ce que Paton ne mentionne pas, ou préfère peut-être ignorer, c’est l’histoire réelle et bien plus importante qui se déroule au PIC.

comme lui dimanche indépendant Comme indiqué, une bataille interne acharnée fait rage pour le contrôle du plus grand gestionnaire d’actifs d’Afrique, qui supervise plus de 3 000 milliards de rands de fonds publics. Selon des sources haut placées, l’organisation est profondément divisée, avec une faction prétendument liée à l’ancien porte-parole Adrian Lackay qui tente de déstabiliser la junte actuelle par des manœuvres secrètes, notamment l’interception des communications internes et la circulation de désinformations nuisibles.

En ce sens, le moment choisi pour publier l’article de Paton soulève de sérieuses questions éthiques. Qu’ils soient intentionnels ou non, leurs reportages s’alignent parfaitement avec cette campagne visant à discréditer la direction actuelle du PIC. Il substitue la réalité à la fiction, réduisant les processus de gouvernance à des récits moraux simplistes, toujours avec le même méchant : toute personne associée de loin à AYO.

Appelons-le comme il l’est : un récit paresseux construit sur des mensonges et une indignation sélective. Le recours constant de Paton à l’affaire AYO, une transaction réglée à l’amiable il y a deux ans, est devenu une béquille pratique, utilisée pour recycler les soupçons plutôt que pour découvrir de nouveaux faits. En attendant, il néglige une question bien plus urgente : les efforts systémiques de réseaux politiquement motivés pour influencer le contrôle du PIC à l’approche des conflits internes à l’ANC.

Il Dimanche indépendant Le journalisme, en revanche, offre ce que devrait être un bon journalisme : contexte, vérification et responsabilité. Il dit la vérité, même si la vérité est compliquée.

Ce que Paton a fait n’est pas du journalisme ; C’est de l’ingénierie narrative. Elle s’appuie sur la réputation plutôt que sur les preuves et, ce faisant, porte atteinte à la fois à la confiance du public et à l’intégrité des médias.

À une époque où des institutions comme le PIC sont constamment assiégées par des intérêts politiques et commerciaux, l’Afrique du Sud mérite mieux de la part de sa presse. Nous avons besoin de journalistes qui suivent les faits, pas les factions.



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